Depuis un demi-siècle, le Département des sciences juridiques de l’UQAM priorise la promotion et la défense de la justice sociale en apportant une réponse fondée sur le droit aux préoccupations des personnes citoyennes et des groupes sociaux d’ici ou d’ailleurs dans le monde.
Le balado « 50 ans pour la justice sociale » vous propose des entrevues inspirantes avec des membres de la communauté élargie du DSJ qui cherchent à faire une différence dans leur milieu à travers l’enseignement, la recherche, l’engagement social et la collaboration.
« Étudier et enseigner en droit à l’ère de ChatGPT »
Dans ce premier épisode de la deuxième saison du balado « 50 ans pour la justice sociale », la professeure Josiane Rioux Colin nous amène dans les coulisses de son projet de recherche : Le développement des compétences numériques et de la pensée critique dans la formation juridique à l'ère de ChatGPT, financé par le Plan d’action pour la réussite en enseignement supérieur de l’UQAM à la suite d’une recommandation du Service des études. On y découvre l’influence de l'intelligence artificielle générative (IAG) dans l'univers du droit, à travers des conversations captivantes avec trois invité.es.
Michael Bilukidi, doctorant en droit, ouvre la conversation en dévoilant divers impacts environnementaux dont l’IA est responsable. Il nous informe également sur ce qu’il advient de nos données personnelles lorsqu’elles sont soumises à l’IAG, et comment ce ne sont pas toutes les personnes étudiantes qui se retrouvent avantagées dans leurs études par l'avènement de cette nouvelle technologique.
La chargée de cours en droit Valérie Bouchard et l'étudiante au baccalauréat en droit Mathilde Rahayel prennent ensuite le micro pour nous parler du quotidien académique avec l'IAG. Mme Bouchard s'inquiète notamment de l'équité dans les évaluations, ce qui l’a motivé à reconceptualiser sa pédagogie. Quant à elle, Mme Rahayel nous raconte comment maîtriser l’IAG est devenu un atout dans ses études et sur le marché du travail, tout en restant méfiante face à ses bulles au cerveau. L'épisode se termine sur un message clé qu’est l’importance d'aiguiser notre esprit critique pour identifier notamment les biais et hallucinations de l’intelligence artificielle générative.