À la veille du début de la COP27, des étudiant·es en droit ont écrit une lettre aux élu·es québécois et canadiens.
Jugeant insuffisantes les solutions des gouvernements et de la communauté internationale pour lutter contre la crise climatique, ils apportent leur regard original sur les enjeux juridiques entourant cette question.
Découvrez leurs 3 demandes pour agir efficacement contre les changements climatiques et pour prendre en compte la voix de cette génération future dans les négociations et décisions.

PHOTO THOMAS HARTWELL, ASSOCIATED PRESS
" Cette lettre ouverte est le fruit du travail collectif d’étudiant·es en droit international de l’environnement à l’UQAM et à l’Université d’Ottawa. Cette initiative a été coordonnée par les professeurs Alexandre Lillo et Thomas Burelli. Elle est appuyée par le Centre québécois du droit de l’environnement et le Centre du droit de l’environnement et de la durabilité mondiale. "
" C’est en tant qu’étudiant(es), jeunes juristes et acteur(ices) de demain qu’aujourd’hui nous prenons la parole afin de nous exprimer sur un enjeu qui nous préoccupe gravement : l’état de la planète, les risques causés par les changements climatiques et les réponses que nous jugeons insuffisantes de la part des gouvernements et de la communauté internationale.
Nous sommes cette génération future qui voit l’Amazonie partir en fumée, les glaciers fondre et la biodiversité disparaître à un rythme effréné.
Nous sommes cette génération future qui a vu les politicien(nes) prendre des engagements « pour notre bien », sans pour autant parvenir à inverser la tendance.
Nous sommes cette génération future qui continue de se mobiliser pour convaincre nos gouvernements de l’urgence et de la gravité de la situation et les pousser à l’action. En vain. "
Agir est une nécessité
Nous sommes sidérés. La 27e Conférence des parties (COP27) marque le 30e anniversaire du cadre international de négociations sur le climat. Trente ans sans réels résultats, au détriment des intérêts et des besoins de la société civile et des populations, en particulier les plus vulnérables. Les plus récentes études confirment que les États et leurs représentant(es) ont été incapables de se fixer des objectifs suffisants pour éviter le pire, sans même parler de les respecter. "