Selon la professeure du Département des sciences juridiques Lucie Lemonde, le Canada est passé, en quelques années, du principe du respect de la dignité humaine et des droits constitutionnels des personnes incarcérées à une politique de durcissement des peines et à un nouveau paradigme des droits dits de base: être nourris convenablement et avoir accès aux services médicaux et d'hygiène élémentaires. «Au-delà de ce minimum, dit-elle, les détenus ne jouissent que de privilèges discrétionnaires qui dépendent de leur bonne conduite et de leur participation aux programmes de leur plan correctionnel.»
La professeure, qui s'intéresse aux droits des personnes incarcérées depuis les années 1980, a participé à la réalisation d'un dossier intitulé «Prisons. À l'ombre des regards», paru dans le dernier numéro (no. 68) de la revue québécoise À babord !
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